Une recette qui n’était pas prévue pour être publiée.
Une recette sortie de mon imagination un dimanche midi mais après dégustation, je vous la partage sans aucune hésitation !
Grosse surprise gustative et vraiment cette recette a largement sa place sans rougir.
Je voulais la réaliser avec des lamelles de seiche ma poissonnière n’avait que des anneaux j’ai rajouté quelques crevettes, un petit riz basmati et voilà mon plat du dimanche midi.
J’allais mettre du vin blanc et l’idée m’est venue du pastis pour sa saveur anisée et évidemment ça change tout!
Pour 3 personnes
500g de lamelles d’encornets
6 grosses crevettes
1 gousse d’ail
1 petit oignon
1 petite boîte de tomates entières pelées (5 tomates)
3 cuillères à soupe de pastis
2 doses de spigol (épice à paella)
Huile d’olive
Sel et poivre
Dans une poêle verser un bon filet d’huile d’olive.
Ajouter l’ail et l’oignon coupés finement.
Dés qu’il y a une légère coloration ajouter les tomates et les écraser grossièrement dans la poêle.
Ajouter les épices, sel, poivre.
Laisser réduire 10 mn.
Ajouter les encornets.
Le pastis et laisser compoter une vingtaine de minutes.
J’avais des girolles surgelées au congélateur, il faut le dire une fois congelée, elles perdent un peu de leurs saveurs, aussi je voulais les consommer rapidement.
A mon sens les girolles et le poisson marchent vraiment bien, de simple pavé de saumon ont réussi à donner un petit air de fête à mon repas de Saint Glinglin.
Une recette sans difficulté et rapide à réaliser.
De plus chaque partie de la recette peuvent être réalisée à l’avance et chauffer au moment de servir.
Une petite sauce au vin blanc, avec des échalotes pour avoir du goût.
Pour la cuisson du poisson je le cuits toujours fortement du côté peau, pour avoir une peau très croustillante et cuit jusqu’à la moitié du morceau, ensuite je le tourne vraiment 1 mn pour juste colorer.
Ainsi j’obtiens une cuisson à cœur.
Selon les goûts, vous avez juste à poursuivre un peu plus la cuisson côté chair.
Pour l’accompagnement j’ai opté pour une simple purée de navets de Pardailhan, un navet noir, à la saveur douce.
Ingrédients pour 4 personnes :
4 pavés de saumon
250g de girolles surgelées
1 échalote
1/2 verre de vin blanc sec
200g de crème fraîche épaisse (légère pour moi)
1 petit bouquet de persil
4 navets de Pardailhan
50g de beurre demi-sel
Huile d’olive
Sel et poivre
Peler et couper les navets en cube.
Les placer dans le panier du cuit vapeur et cuire 30mn.
Débarrasser dans un saladier, mettre le beurre mou et mixer au mixeur plongeur jusqu’à l’obtention d’une purée lisse.
Saler et poivrer.
Une fois les girolles décongelées, les faire revenir dans un filet d’huile d’olive jusqu’à coloration.
Ajouter la crème, saler et poivrer bien.
Dans une casserole faire revenir l’échalote pelée et hachée.
Une fois légèrement colorée, ajouter le vin blanc.
Laisser réduire.
Mélanger aux girolles.
Retirer les arêtes du saumon.
Faire cuire les pavés de saumon comme indiqué plus haut.
Retirer délicatement la peau.
Remettre à chauffer quelques minutes avec la sauce aux girolles.
Réchauffer la purée à la casserole ou au micro-ondes.
Les petits bouillons cuisent et font réduire la sauce, le résultat est absolument incomparable.
Pour la viande, je préfère de loin les joues de bœuf c’est personnel, vous pouvez choisir du paleron qui sera plus traditionnel et aussi plus économique.
La viande est les légumes sont fondants à souhait.
Pour ceux qui n’ont pas de cheminée, une cuisson en cocotte est tout à fait possible mais compter 3h à petits bouillons.
Ainsi vous obtiendrez un sauce réduite et condensée en saveurs.
Pour le vin rouge je choisis un vin un peu puissant en arômes, la sauce n’en sera que meilleure.
Ce mode de cuisson demande bien sûr une présence constante, il faut alimenter la cheminée, la nuit je garnis de bois et je la relance au petit matin.
Que le plat soit chaud pour midi.
La recette est simple et traditionnelle, sans aucune complexité.
Je ne pense pas toujours à vous livrer mes recettes réalisée à la cheminée et puis je me dis que du coup ce n’est pas accessible à tous, mais c’est celle que j’affectionne le plus….qui correspond à mes convictions profondes aussi.
Le feu est allumé à la maison, j’exploite cette source de chaleur.
Je peux y réaliser tout un repas de l’entrée au dessert et même y faire bouillir l’eau pour le thé ☺️
Ingrédients pour 6/8 personnes :
1,5 kg de joue de bœuf
3 grosses carottes
3 échalotes
2 gousses d’ail
1 litre de vin rouge corsé
2 feuilles de laurier
1 branche de thym
1 branche de romarin
400g de champignons de Paris entiers en conserve ou surgelés
Sel et poivre
Mettre un fond d’huile d’olive dans la cocotte.
Placer des braises incandescentes dessous et les alimenter.
Peler les carottes et les couper en rondelles épaisses, peler et couper les échalotes, peler et écraser les gousses d’ail au couteau.
Quand l’huile est chaude, placer les carottes, les échalotes et les gousses d’ail.
A coloration, ajouter la viande.
Saler et poivrer.
Penser à alimenter le feu sous la cocotte 😁.
A coloration de la viande, verser le vin rouge.
Porter à ébullition et flamber.
Ajouter le bouquet aromatique.
Sortir la braise qui nous a servi à saisir.
Couvrir.
Coller simplement la cocotte au feu et laisser cuire à tout petit bouillon.
A mi cuisson ajouter les champignons égouttés.
Pour ma part jusqu’au lendemain midi, le plat refroidi en fin de nuit et ça équivaut à le réchauffer pour le repas de midi.
C’est juste terrible !!!
Servir chaud accompagné de pomme de terre vapeur ou cuite dans les cendres.
Elle accompagne à merveille le canard, pour mon repas de Noël j’avais choisi la présentation en rosace pour un côté plus chic.
Je vous avez déjà livré tout les secrets de ses rosaces que le chef du Chantovent m’avait gentiment livré Ici
J’ai décidé de refaire ma sauce à l’orange qui est à mon sens LA recette parfaite.
Vous pouvez la réaliser à l’avance et même la congeler.
C’est une patiente qui m’avait donné sa recette familiale, transmission précieuse que j’avais noté sur un coin de feuille, elle a détrôné haut la main toute les recettes testées et enregistrées sur les différents sites.
Aucune difficulté pour la réalisation, il vous suffit de suivre les étapes.
Ingrédients :
Pour 6 personnes :
70g de sucre
Le jus de 2 oranges
Le zeste d’une orange
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
2 cuillères à soupe de vinaigre de vin
4 cuillères à soupe de Cointreau
2 cuillères à soupe de marmelade d’orange amère
Sel et poivre
Faire chauffer le sucre avec le vinaigre dans une casserole.
Ne pas remuer, laisser colorer.
Lorsqu’une une belle couleur ambrée apparaît, mettre le zeste et le jus des oranges en prenant garde aux éclaboussures.
Laisser mijoter quelques minutes.
Pour bien dissoudre le caramel.
Ajouter la marmelade et le Cointreau.
Délayer la fécule dans un peu d’eau froide (environ 1/2 verre)
Ajouter à la sauce.
Si elle est trop épaisse vous pouvez ajouter un peu d’eau.
Saler et poivrer.
Porter à ébullition quelques minutes.
Votre sauce est prête.
La consistance est parfaite et la sauce est ultra parfumée.
Cette sauce au poivre est une de mes premières recettes que j’ai réalisé.
A 18 ans!!! ( c’était hier donc)
Mon mari qui ne l’était pas encore, était abonné aux programmes télés de Télé Loisirs (pas de smartphone et 6 chaînes…oui c’était donc HIER!!!)
Et chaque semaine, des petites recettes à la fin du magazine et dont cette sauce aux poivres.
Je n’ai jamais rien changé à cette recette, le rendu nous plaît toujours autant.
Nous sommes restés plusieurs années sans en manger, inutile de vous dire qu’étant la seule sauce que je savais faire, la sauce aux poivres au bout d’un moment nous est sortie par les yeux !
Mais c’est toujours avec grand plaisir et nostalgie que nous y replongeons dans notre sauce.
Ici j’ai choisi le merveilleux poivre sauvage de Madagascar de chez Ethiquable.
Un poivre très légèrement piquant mais au parfum incroyable !!!
Pour honorer ma dernière récolte d’épinards de mon petit jardin (je vous conseille vivement les épinards géants d’hiver, j’ai fait 9 récoltes !!!)
Il faut simplement couper les feuilles dont vous avez besoin et d’autres repoussent, nous en avons eu tout l’hiver jusqu’au printemps.
Bon fin de la minute jardinage, mais sait-on jamais des jardiniers amateurs peut-être….
Pour mon plat j’ai privilégié des cuisses de poulet, mes superbes épinards et une sauce légèrement crémé, j’ai rallongé avec un bouillon de poule pour l’alléger.
J’ai choisi la moutarde provençale du Domaine des terres rouges pour dynamiser tout ça.
Une moutarde légèrement piquante, relevée de tomates, basilic et origan.
Le grenadin correspond à un tournedos, découpée dans le filet et parée, c’est un morceau de choix.
Les déplacements étant à nouveau autorisés, j’ai pu me rendre chez mon boucher fétiche à Fraïsse-sur-Agoût pour récupérer ma commande.
Et vraiment l’expression « comme du beurre » prend tout son sens, une viande ultra tendre, avec une sauce aux morilles…un plat de Noël parfait !
J’ai opté pour des morilles déshydratées de la marque LE LOZERIEN, j’avais entamé le paquet pour réaliser mon Beurre aux morilles .
Et je vous conseille, lorsque vous avez un produit de qualité comme celui là, ne jetez pas l’eau de réhydratation des champignons, pour un risotto ou une soupe cette eau apportera le goût des morilles.
Pour 4 personnes :
4 grenadins de veau
Une vingtaine de morilles déshydratées
15 cl de vin blanc (j’ai pris du sauvignon)
1 grosse échalote
Graisse de canard
1 cuillère à soupe de fond de veau
5 cl d’armagnac
20cl de crème fraîche
Sel et poivre du moulin
Réhydrater les morilles en les couvrant largement d’eau bouillante pendant 30mn.
Les égoutter en conservant l’eau.
Ciseler l’échalote et la faire revenir dans une cuillère à soupe de graisse de canard.
Ajouter les morilles, coupées en 2 pour les plus grosses ( j’en détaille toujours une en petits dés pour qu’elle infuse un peu plus dans la sauce).
Faire revenir quelques minutes.
Déglacer au vin blanc.
Faire bouillir pour l’évaporation de l’alcool.
Ajouter le fond de veau.
Bien mélanger.
Ajouter la crème.
Bien poivrer.
À ébullition couper le feu.
La sauce est prête.
Dans une autre poêle,
Faire fondre 1 cuillère de graisse de canard.
Saisir les grenadins, étant assez épais j’ai fait 4 mn de chaque côté.
Saler peu et poivrer chaque face.
Au terme de la cuisson, verser l’armagnac dans la poêle.
Attendre l’ébullition et flamber la viande (ma partie préférée 😁)