Je vous présente une soupe complète aujourd’hui pour un repas du soir au coin de la cheminée.
En matière de recettes marocaines je les tire toutes de ce livre acheté en 2003 et je n’ai jamais été déçue.
Appelée aussi soupe du Ramadan car elle rompt traditionnellement le jeun chez les Marocains musulmans.
Comme tous les plats d’Afrique du Nord elle embaume la cuisine et réveille les papilles par sa combinaison d’épices savamment dosés.
Je vous donne la recette traditionnelle comptez le temps de trempage des légumes secs, sachant que vous pouvez remplacer les pois chiches et les lentilles par des conserve et elle devient une soupe express !!! Bon pour ceux qui me connaissent il me faut du goût, des saveurs et ça demande un temps de trempage.
Je prends de la viande de bœuf parceque Monsieur n’aime pas l’agneau…évidemment elle aura plus de peps avec de l’agneau.
Pour 8 personnes :
Compter 1h30 de cuisson
300g de bœuf haché
1 gros oignons rouge
200g de pois chiches trempés de la veille
150g de lentilles
100g de riz
Huile d’olive
4 cuil à soupe de farine
1 gros bouquet de coriandre
1/2 bouquet de persil
1/2 cuil à café de gingembre moulu
1 bâton de cannelle
1 pincée de safran
1 bocal de tomates et leurs jus
1 branche de céleri haché
Sel et poivre
Le jus d’un citron
Éplucher l’oignon et l’émincer.
Le faire revenir dans un peu d’huile d’olive , une fois translucide ajouter le bœuf, les épices, et le céleri.
Égoutter les pois chiches et les ajouter en couvrant d’eau
Cuire 1h à couvert.
Ajouter les lentilles, les tomates et les herbes cuire 30 mn
Ajouter ensuite le riz
Préparer le liant appelé taddouira : diluer la farine dans 500 ml d’eau et le verser dans la cocotte
Laisser épaissir.
Servir avec 1 jus de citron
J’ai utilisé des lentilles vertes vous pouvez prendre des corails sans soucis.
Pour ma part et parceque nous aimons la saveur piquante je dilue un peu d’harissa artisanal dans un peu de bouillon que je propose à part.
Et oui quand je dis tout maison c’est tout maison.
Et dans mon optique quand même zéro déchet je me dis que mamie Adeline avait tout compris : « on ne jette rien » quand je voyais mon tri légumes bio partir aux poules… ben il me fallait trouver quelque chose à en faire.
J’ai vu passé plusieurs recettes sur le net avec la partie noble des légumes, l’idée m’est venue de les faire avec les épluchures, les fanes, les verts des poireaux….
Bon mes poules sont moins contentes car j’avais un sac plein par semaine, j’en garde 1/3 pour mes bouillons ça va elles n’ont pas l’air trop fâchées.
Je vous décrit donc ma façon de faire
Quand je fais le tri je mets de côté les épluchures de carotte lavées et les fanes, les épluchures de navets, le vert des poireaux, 1 oignons rouge par sachet congélation vous pouvez bien sur rajouter selon vos achats les talons de choux fleurs et les feuilles les goûts varieront au fil des saisons.
Je coupe tout mes déchets de légumes lavés en bout grossier et je les jette dans un sachet congélation ( j’utilise à chaque fois le même ben oui attention au plastique😁)
Et quand j’en ai besoin je fais chauffer dans une sauteuse un filet d’huile d’olive et je fais revenir mes bouts de légumes surgelés.
Je laisse bien réduire.
Je place le tout dans le bol du mixer et je mixe longuement.
Je place à l’aide d’une cuil à café dans des bacs à glaçons et direction le congélateur
Avec une sauteuse pleine comme sur la photo j’ai fait 68 bouillons cube, j’aime les salés pour le côté prêt à l’emploi et par habitude: je mets 1 cuil à soupe de gros sel de Guérande par sachet mais vous pouvez les faire sans sel puisqu’ils conserveront au congélateur.
Voilà plutôt une astuce qu’une recette en soi mais le goût est vraiment au rendez-vous et vous pouvez les personnalisés à l’infini.
Le côté économique est évident, je préconise l’emploi de légumes bio souvent les épluchures sont les plus chargées en traitement.
Cette recette m’a été demandé sur le blog et les réseaux sociaux…j’ai profité d’une invitation chez des amis pour le proposer.
J’aime le proposer en version à partager, un gros et grand Paris Brest qui fait toujours son petit effet quand il arrive sur la table.
Largement inspiré de la recette originale de Philippe Conticini pour son côté généreux avec cet insert de pralin, bien sûr j’y rajoute mon grain de sel, terrible cette fille du boulanger !!!
Je mélange donc à la crème au praliné une chantilly bien ferme pour l’assouplir un peu j’aime le côté aérien que le mélange apporte et ça allège un peu en sucre.
Pour la pâte à choux impossible pour moi d’en faire une autre que celle de mon papa 😉 (Recette ici)
Vendredi soir repas chez des amis je me positionne rapidement pour le dessert, la recette du Paris Brest m’a largement été réclamée sur le blog.
Une occasion d’en faire un !!!
Je vous livre ici une recette phare de mon papa boulanger …. les choux !!!
Cette recette il la tenait de son premier patron lorsqu’il était apprenti…inutile de vous dire que les preuves de cette recette sont faites depuis 65 ans …rien que ça
Je décline cette recette pour des versions salées garnis de saumon ou fromage frais ou sucrées comme des profiteroles ou comme ce we le Paris Brest.
La petite fille du boulanger a poché le reste de pâte à choux qu’elle a parsemé de pépites de chocolat et d’amandes effilées et nous les a servi avec une ganache montée au chocolat noir…excellent !!!
Comme toutes les vieilles recettes peu d’ingrédients et des ingrédients simples
Pour 4 personnes :
1/4 de litre d’eau
125g de beurre
200 g de farine
5 ou 6 oeufs
Dans une casserole à fond épais faire bouillir l’eau avec le beurre et une pincée de sel.
Quand le beurre est fondu verser la farine d’un seul coup et tourner à la spatule jusqu’à ce que la pâte soit bien sèche ( c’est le secret de la pâte à choux) il faut que la pâte soit sèche et forme une boule
Retirer la casserole du feu
Débarrasser dans un saladier et ajouter les œufs un à un en prenant bien soin entre chaque œufs de l’assimiler complètement
Il faut que votre pâte soit souple et forme un bec quand vous retirer la cuillère.
Signe que votre pâte est prête
Débarrasser dans une poche à douille et pocher sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Faire cuire 25 mn à 200 degrés pour des petits choux je n’utilise pas la chaleur tournante mon papa dans son immense four ne l’avait pas et mes choux s’en portent très bien.
Je vous laisse constater le avant et après cuisson j’ai cru qu’il allait sortir du four 😁 pour le gros Paris Brest il a cuit 45 mn vu le volume.
Recette absolument inratable même les choux de ma fille avec ses difficultés de pochage sont sortis gonflés et magnifiques.
Vous l’aurez compris dans la famille Mme Confiture, gelée en tout genre c’était Tati Carmen.
C’est naturellement dans son grimoire avec son écriture en point et liée que je suis allée chercher la recette de la pâte de coing et gelée.
Quand mon amie Nathaloch m’a téléphoné j’ai des coings pour toi : avant même d’avoir mon cageot plein devant le nez je fouinais dans le grimoire de Tati.
Pour la pâte de coing:
Pour 1 kg de coing ( attention une fois pelés et épépinés)
900g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
Laver les coings et les frotter sous l’eau
Couper les coings en 4 laisser les pépins et la peau .
Les placer dans le confiturier et les couvrir d’eau.
Porter à ébullition 40 mn pour blanchir les coings
Laisser refroidir, peler et épépiner en prenant soins de garder les pépins
Conserver bien le jus pour la gelée ( rien ne se perd)
Passer les coings au presse purée ( bon ok j’ai triché j’ai fait au mixeur)
Et peser la purée obtenue c’est sûr cette base que l’on compte 1 kgs de fruit pour 900 g de sucre .
Mettre le sucre vanillé, le sucre poudre et la purée dans la casserole et c’est partie pour la séance de muscu il m’a fallu 1h15 pour avoir la pâte qui se détache de la casserole signe infaillible que votre pâte est cuite .
Étaler chaud dans un plat et patienter 2 jours pour qu’elle durcisse .
Je mets toujours une assiette à part pour que les gourmands de la maison piochent 😉
Pour la gelée :
Récupérer le jus de cuisson des coings, peser le jus et compter pour 1 kg de jus , 900 g de sucre et 1 sachet de sucre vanillé.
Placer le jus, les sucres et les pépins dans une casserole ( je mets les pépins dans une boule à thé)
Compter 45 mn de cuisson
Il faut une consistance de gel
Retirer les pépins et mettre en pots
Pour ma part j’ai stérilisé 30 mn à ébullition
Avec du fromage ou au fond de vos yaourts nature cette gelée parfumée et juste parfaite !
Prêt pour la séance de muscu??? Ben à vos tabliers !!!
La vie nous offre parfois de merveilleuses rencontres, j’ai rencontré Noah il y a quelques années et ça a été un magnifique coup de cœur.
Elle nous apporte le Mexique à chaque vacances!!!
Vivant loin de chez elle j’ai voulu lui faire une petite surprise en préparant ces petites brioches traditionnelles de la fête des morts au Mexique.
Le façonnage il faut le dire est quelque peu laborieux mais symboliquement il représente le corps, les 4 membres et la tête…et c’était une surprise donc jusqu’au bout du bout 😉
Pour être honnête je m’étais dit plus jamais je n’en referai….et puis Noah les a goûté…je les ai goûté…
Pour Noah l’émotion a été au rendez-vous, le soir elle m’envoyait un message pour me décrire son retour en enfance, pour moi une brioche au bon goût d’orange et à la texture particulièrement agréable, une vraie découverte culinaire !!!
Bien sûr j’en referais et sans hésiter !!!
Je suis allée sur YouTube pour le façonnage…je vous mets le lien plus bas.
Pour la recette je me suis rendue sur des sites mexicain pour avoir la recette traditionnelle mais je me suis largement inspirée de Sandrakavital que j’ai modernisé avec l’utilisation du robot.
Donc pour 12 pan de muertos :
– Pour le préferment :
250g de farine
5g de sel
30g de sucre
10g de levure fraîche
80g d’eau tiède
2 oeufs
– Pour la pâte :
280g de farine
70g de sucre
2 jaunes d’oeuf
45g d’eau tiède
15 g d’eau de fleurs d’oranger
1 zeste d’orange bio
150g de beurre à température ambiante
– Pour la déco
Sirop (eau+sucre) avec 1 cuil à soupe d’eau de fleurs d’oranger et sucre glace
Préparation du préferment :
Dans la cuve du robot, placer le sel, le sucre, la farine et la levure émiettée dessus.
Y ajouter à vitesse moyenne l’eau et les œufs
Pétrir 5 mn pour obtenir une pâte homogène.
Débarrasser dans un saladier et couvert d’un torchon laisser pousser 2 h.
Préparation de la pâte :
Au bout de ce temps dans la cuve du robot verser la farine et le sucre.
A vitesse moyenne ajouter l’eau et les 2 jaunes d’œufs, puis le zeste, l’eau de fleurs d’oranger et le préferment.
Ajouter ensuite le beurre en petits morceaux.
Pétrir 20 mn à vitesse moyenne ( il faut que la pâte se décolle de la cuve si elle est trop fluide ajouter 1 ou 2 cuil à soupe de farine)
Au bout de ce temps placer le saladier au frigo ( l’idéal est toute une nuit ainsi les arômes auront le temps de se développer)
Le lendemain sur un plan de travail fariné détailler 12 pâtons de 65g chacun les façonner en boule et les placer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Couvrir d’un torchon et laisser pousser 2 h.
Placer le restant de pâte au frigo.
Au bout de ce temps sortir la pâte restante du frigo et détailler 12 pâtons de 6g (les têtes) et 24 pâtons de 8 g (les membres)
Je vous laisse le lien vidéos Ici qui m’a aidé pour le façonnage .
Une fois les têtes et membres prêts et les boules poussées procéder au montage en humidifiant avec un peu d’eau (attention à ne pas faire tomber les boules qui se sont développées )
Lorsqu’ils sont prêts enfourner dans un four préchauffé à 180 degrés pendant 20 mn.
En guise de finition j’ai réalisé un sirop avec 3 cuillère à soupe de sucre en poudre recouvertes d’eau que j’ai fait fondre sur feu doux, une fois tiédi j’y ai rajouté 1 cuil à soupe d’eau de fleurs d’oranger.
J’ai badigeonné chaque pan avec ce mélange avant de saupoudrer de sucre glace.
Le résultat est vraiment bluffant et la recette peut sembler laborieuse mais la saveur vous fera oublier vos efforts.
Les températures nous oblige à lâcher les tongs, le rosé et les grillades….et oui bonjour plat chaud, gratin et mijoté
Aussi pour être raccord avec une météo certes encore assez douce mais humide j’ai préparé une variante de cannellonis facile, un bon plat réconfortant .
Les épinards frais ont envahit l’étal de ma maraîchère bio et on adore ça chez nous, voilà une idée pour décliner ce légume de saison, associé à la ricotta c’est un match gagnant.